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Si la vallée de Chevreuse m’était contée...


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    Si la vallée de Chevreuse m’était contée...
    Publié le 06/04/2022

    La vallée de Chevreuse est un petit paradis, qui vit sa vie d’écrin paysager à moins d’une heure de la capitale. Forêts multicentenaires de chênes majestueux et de pins sylvestres élancés, vallées secrètes tranquillement façonnées au fil des millénaires par quelques ruisseaux aux noms délicieusement bucoliques (l’Yvette, la Drouette, la Rabette, la Gloriette, l’Aulne…), villages nichés depuis l’époque romaine aux pieds de collines ombragées, parfois surmontées de châteaux forts médiévaux… Tout, en vallée de Chevreuse, respire la nature, le bien-vivre et l’enracinement.
     

    Un tissu urbain dessiné dès l'Antiquité

    Son urbanisme s’est patiemment construit, dès l’époque romaine, avec les premières installations urbaines au pied de la colline de Rochefort-en-Yvelines, alors appelée « Hibernie ». La période médiévale dessine le tissu urbain tel qu’il est aujourd’hui, avec ses villages, ses moulins, ses châteaux (le château de La Madeleine à Chevreuse), ses abbayes (l’abbaye des Vaux de Cernay à Cernay-la-Ville, ou encore celle de Port-Royal-des-Champs) et ses exploitations agricoles qui parsèment le paysage.
     

    Villégiature et artisanat

    L’arrivée du train au milieu du 19e siècle à Saint Rémy-les-Chevreuse signe un nouvel âge d’or pour la vallée de Chevreuse, qui devient un lieu de villégiature bourgeoise. Villas, « meulières » et « folies », typiques du patrimoine bâti de la vallée de Chevreuse, se construisent alors un peu partout, tout au long du 20e siècle. Une tendance qui profite largement à un secteur économique local marqué par un artisanat de qualité, alors en plein développement, et toujours très actif.
     

    Une vraie culture du bâti

    Aujourd’hui, ces « villégiatures » cossues, qui savent s’installer discrètement parmi les arbres, viennent s’insérer tout naturellement entre châteaux, manoirs, maisons de bourg et fermes. Elles s’affichent parfois au long des rues centrales des villages, sans tapage ni trompette, mais toujours comme un clin d’œil architectural qui égaye les centres-villes. Quelques maisons récentes, au dessin plus moderne mais pas moins hardi, s’élèvent çà et là, témoignant d’un attrait renouvelé pour la culture du bâti en vallée de Chevreuse.

    Toutes ces merveilles architecturales témoignent d’un passé prestigieux, fondation d’un présent bien vivant, et d’un avenir rassurant.